Dans certains cas, avant de faire des travaux dans ses parties privatives, le
copropriétaire
doit solliciter l’accord de la copropriété :
• Si ces travaux comportent des incidences sur les parties communes de l’immeuble (percement d’un mur commun, pose de nouveaux conduits d’évacuation).
• Si ces travaux modifient l’aspect extérieur de l’immeuble (modification de la couleur des volets, agrandissement ou remplacement d’une fenêtre).
L’autorisation est donnée par un vote de l’assemblée générale selon des règles de majorité simple, absolue, de double majorité ou à l’unanimité. L’assemblée se prononcera au vu du dossier technique que vous devrez lui avoir transmis. Le copropriétaire qui a réalisé ce type de travaux sans autorisation s’expose à une action judiciaire en référé de la part d’un ou plusieurs copropriétaires et à une remise des lieux dans leur état initial. Si le refus de l’assemblée générale des copropriétaires n’est pas justifié, l’autorisation de réaliser ces travaux pourra être accordée par le juge.